17éme édition du fameux festival de « Musique Extrême » qui s’est déroulé du 27 au 30 juin 2024.
Le plus gros festival de musique metal de France c’est, un budget pharaonique (plus ou moins 40 millions d’Euros), 160 groupes se sont produits sur 6 scènes
Jour 1 :
Bon, inutile de préciser qu’à force d’y venir, c’est devenu, plus un pèlerinage qu’un festival lambda.
Arrivé à Clisson largement en avance (pour une fois), je me dirigeai non pas vers le parking VIP, mais vers celui des PRM/PSH, puisque comme chaque année j’y réserve ma place. Sur l’organisation du parking, qui rappelons-le a radicalement changé depuis quelques années, ou (avant) les places « réservées » aux PMR/PSH étaient souvent prises, soit par des camions aménagés, ou des camping-cars conduits par des personnes non PMR/PSH. Mais ce temps-là est révolu. C’est tant mieux pour nous, notons quand même que même si la gestion est très carrée, il y a toujours quelques bugs, ce qui est normal. Une fois passés les barrages filtrants, j’arrivai au niveau de l’entrée du parking, ou l’on attribue une place pour la durée du festival, ensuite il faut attendre qu’il ou elle joigne un bénévole sur celui-ci pour nous indiquer où l’on doit se mettre, ma place est, comme d’habitude, celle du cancre, au fond de la classe, près du radiateur. C’est à dire au fond du parking avec les camions aménagés. L’attente fut un peu longue (environs 45 minutes), une fois en place, il faut récupérer l’autocollant PMR, faire quelques formalités avec les bénévoles dans les Algecos, quelques échanges plus tard et quelques chambrages mutuels, je me dirigeai vers la récupération du bracelet. Arrivé à l’accueil VIP/ Presse, je récupère mon bracelet MEDIA, pour pouvoir entrer dans la zone VIP.
Je repère vite fait les points qui peuvent m’intéresser pour plus tard, je jette un œil pour voir si je vois des têtes connues, ça tombe bien, deux autres photographes (avec qui j’ai sympathisé au Motocultor de 2023, dont un Belge « personne n’est parfait ») sont là et, après quelques échanges de bêtises divers et variés, il faut du carburant, donc pause casse-croute et café.
Je rentre sur l’espace concert, je me rends compte que le fait d’accéder à la zone Concert par l’espace VIP est beaucoup, beaucoup plus court que par l’accès PMR, ce qui oblige à beaucoup marcher : jusqu’à l’extrême Market, puis accéder à l’espace coupe-file réservé aux PMR/PSH, pour entrer sur le festival.
Bon, cela dit je ne vais pas m’en plaindre, plus la distance est courte, plus ça m’arrange, mais, je m’en étonne. Puisqu’on sort de l’espace VIP qui se trouve à coté de Sangtuary, je constate qu’il y a déjà une énorme file d’attente pour le merch du Hellfest, qui ne se videra quasiment pas des 4 jours.
Découverte surprenante cette année,l’accès festivalier PMR est soumis à un scan du bracelet, ce qui m’a légèrement agacé quand j’ai voulu repartir de l’extrême Market vers la zone concerts. Cela m’a obligé à rejoindre l’entrée du festival, pour ensuite passer par l’espace VIP, donc un joli détour en perspective, puisque l’accès PMR m’a été refusé avec un bracelet MEDIA et une canne de marche.
Il faut aussi rendre à César ce qui lui appartient, le Hellfest a été le premier ou l’un des premiers festivals à avoir une politique positive vis-à-vis des personnes ayant un Handicap visible ou non, ce qui était inexistant avant dans les autres festivals. Ça, ça n’a pas de prix, l’accueil est toujours excellent, notamment grâce aux bénévoles (avec ou sans handicap). Pour beaucoup de festivaliers, ces plateformes sont une véritable bénédiction, où, il est possible de se poser d’apprécier les concerts et du festival en général.
Je me dirige vers la plateforme PMR de ALTAR/TEMPLE pour dire bonjour aux bénévoles présents. Enfin, surtout pour déconner avec ceux que je côtoie depuis les débuts et aussi me reposer.
Côté aménagement du site, au niveau décoration, qu’il y en ait ou pas ne change absolument rien pour moi. Certes, c’est joli, mais cela ne m’apporte rien de plus, Ce qui est différent de l’aménagement du sol par exemple, ou tout est fait pour que les festivaliers en fauteuil puissent se déplacer sans difficulté.
Maintenant direction le pit photo, ou je retrouve certains complices, et, à force de fréquenter les pits (sauf pour le HF, qui est mon premier en tant qu’accrédité), on finit tous par se connaitre.
On Commence le jeudi avec Wormrot, du gros grindcore, les Malaisiens ne sont pas là pour faire la causette, ni faire dans le léger. Globalement, une bonne surprise musicale, Et, je ne suis pas un grand fan du grindcore. Originalité supplémentaire, il y a deux chanteurs, dont une femme, ce qui est loin d’être courant dans ce style musical.
On enchaine avec Morne, les Américains avec leur Sludge/Post-Metal. On retrouve bien le coté lourd du Sludge. C’est moins convaincant.
On poursuit avec Dolch (Black Metal/Ambiant, Allemagne), je ne vais pas dire que c’est mauvais, mais, je n’ai pas été convaincu par leur prestation, un peu trop ambiant pour moi. Certains morceaux ne sont pas trop désagréables à mon goût.
C’est au tour des maîtres d’Immolation (Death Metal Etats Unis) d’entrer en jeu, bon, c’est clair, c’est propre, c’est carré, on en prend plein la vue et les oreilles et c’est toujours aussi bon sur scène. C’est sombre lugubre, avec des passages rapides, d’autres plus lents, bref un bonheur parfait.
Puis, vient le tour des Mexicains de Brujeria (Death/Groove Metal/Grindcore). Là encore une fois, je ne suis pas convaincu, N’étant pas un grand fan de Grindcore, ceci explique cela, ce qu’ils font n’est pas inintéressant, mais simplement pas ma tasse de thé. Notons aussi que malheureusement que Pinche Peach” Quezada, le co-vocaliste et sampliste du célèbre groupe de metal extrême Brujeria, est décédé à l’âge de 57 ans des suites de complications cardiaques, peu de temps après leur passage au Hellfest.
Dark Tranquillity (death metal mélodique Suède) nul besoin de les décrire, c’est un très bon groupe de Death Mélodique, qui a su évoluer tout au long de sa carrière. Je n’ai encore jamais vu de mauvais concert de leur part, même si cela fait pas mal de fois qu’on les voit en festival. C’est toujours un réel plaisir de les voir sur scène. Toujours un agréable moment à passer.
Je fais volontairement l’impasse sur Shining. je n’arrive pas à cerner ce qu’ils font. Il y a un peu de jazz dans leur musique, mais, comme je ne supporte pas jazz, ça ne passe pas du tout. C’est comme çà.
Puis arrive Sodom (Thrash Metal Allemagne) un des premiers groupe de Thrash Allemand, (comme Kreator, ou Tankard. , Comme d’habitude,pas le temps de s’ennuyer avec eux, il nous livre un live d’un très bon cru comme on les aime.
On termine la soirée en apothéose avec Cradle of Filth (Black Metal Angleterre), encore un bon cru cette année. Dany est en forme. Très, très bon live, à revoir sans modération. C’est la première fois que je vois Cradle depuis un pit photo, et, pour une fois l’éclairage ne gâchait pas tout., un petit bijou musical, pour les amateurs du genre
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