Le Barbeuk Metal Fest, est un festival à part, ou l’on peut respirer, se déplacer librement, se reposer si le besoin ou l’envie se fait sentir. Le festival change de lieu tous les ans, de ne donner l’endroit précis qu’aux détenteurs de passe 1j ou 2j dans le but de limiter les curieux, n’est pas courant et pas idiot non plus. Le fait d’organiser un festival et, de faire le maximum pour s’approvisionner au plus près, n’est pas courant et, surtout pas bête du tout. Le thème de l’affiche me fait immédiatement penser à l’univers de Stephen King et à Maxime Chattam, digne d’un film d’épouvante avec son épouvantail.

Bien que ce soit la seconde édition, l’organisation, laisse penser que le festival existe depuis longtemps. Il faut bien l’admettre, il n’y a pas grand-chose à améliorer, ce que même certains grands festivals ont du mal à faire, même avec plus de 15 ans d’expérience. Cette année c’était le groupe HIRAES, avec Britta Görtz qui était la marraine du festival. Bien que je ne connusse absolument pas ce groupe avant, ça a été ma plus grosse claque musicale durant ces deux jours.

Du côté de la gestion (son et éclairage) scène, la chose qui m’a le plus frappé c’est la lumière. Oui car bon nombre de festivals (en salle ou en plein air) souffrent du manque criant de lumière, même les plus gros (Motocultor et Hellfest compris). Le premier jour même en fin de soirée l’éclairage était au top sur scène, le second jour a été un tout petit peu en dessous niveau lumière. Ce qui fut dommage c’est que la pluie s’est invitée par moments sur les deux jours, ce que l’organisation ne pouvait malheureusement rien faire contre. Côté espace VIP, il n’était pas en reste non plus, on pouvait y trouver des canapés pour se poser et, il y avait aussi des fruits à volonté pour ceux qui le désiraient.

Deux points ont été un petits peu « négligés », l’accueil VIP/Presse et le système de cartes de paiement. Les bénévoles à l’entrée ne savaient pas trop s’ils devaient laisser rentrer les photographes, bon, cela a été résolu en cinq minutes. Côté carte de paiement, pour le bar et la restauration, ça ne pose aucun problème, cependant pour le merchandising du Festival, là, ça coince. Le fait de payer un T-shirt ou un sweet-shirt avec ce moyen n’est pas du tout aisé, car, d’une part les prix étaient mal indiqués. Un T-shirt valait de mémoire 18€, soit presque la totalité d’une carte (20€/carte), pour les sweet-shirts, je n’ai pas vu le prix, bien qu’il soit possible que j’aie mal vu. Côté sécurité du festival, on a eu le plaisir de retrouver les habitués de Chalenger, (HF, Rock en Maine, Muscadeath, etc.). Côté tarif du festival, 35€ la journée, ou 55€ les deux jours, compte tenu de la programmation ce n’est pas onéreux. Le Barbeuk Metal Fest est un festival hors du commun, les groupes sont bien choisis dans l’ensemble, avec une journée à thème, le vendredi, c’est Heavy Metal et, le samedi c’est Thrash Metal.

Il est aussi intéressant de voir que certains groupes, notamment Hiraes, sont descendu dans le public, ce qui est assez rare pour le souligner, d’autre comme Burning Witches ont réalisé une bien meilleurs performance que l’or de leur passage au Ferrailleur ou au Motocultor.

Côté espace sur le site, on y circule tranquillement et librement, pas de grosse foule (ça change du Hellfest). Côté fréquentation, je ne sais pas encore s’il a atteint ses objectifs, même si j’ai ressenti une petite baisse de fréquentation le samedi, en tout cas, je l’espère pour le festival.

Pour terminer, je dirais que le Barbeuk Metal Fest est un festival très, très bien organisé, très abordable niveau tarifs (bière et nourriture bonne et locale) et, surtout, on a envie d’y retourner. Il faut aussi souligner que bien que le Barbeuk Metal Fest n’existe que depuis deux éditions, un tel niveau de maitrise de l’organisation force le respect, et, même si il y a eu par le passé quelques expériences dans ce sens.