Live report Festival la Corde Raide 2025

Live report du Festival La Corde Raide 7

Voilà maintenant 5 années que je suis ce festival en tant que photographe, il se déroule sur 1 semaine, avec des concerts et des animations un peu partout sur et aux alentours de Pontchâteau.

Tout d’abord le festival se décline en concerts gratuits, en salle, ou dans des bars, une brocante musicale, avec cette année encore Francis Zégut en invité (pour ne citer que lui), 6 concerts gratuits samedi et dimanche après-midi, puis 3 soirées payantes, dans la salle du Carré d’argent à Pontchâteau.

La salle se compose en 1 balcon mezzanine avec une centaine de places assises, plus les places debout, soit au total environ 750 places.

Le festival s’est déroulé du 27 mars au 06 avril 2025, musicalement orienté Blues, Rock, Punk. Beaucoup de musiciens y sont passés, avec notamment en concerts payant :

  • Le jeudi : Bob’s Not Dead, Les Sales Majestés, Sidilarsen, Hyro the Hero
  • Le vendredi : Frank, Johny Montreuil, Deportivo, Madam
  • Le samedi : Les 3 Fromages, The Manky Melters, Les Vrillés, Tonto

Événement incontournable pour les amateurs de musique live, le Festival La Corde Raide 7ème Edition a su captiver l’attention de son public par la diversité et la qualité de ses artistes. Les concerts gratuits ont permis à tous de profiter de moments musicaux exceptionnels, tandis que les soirées payantes ont offert des performances tout aussi mémorables dans un cadre plus intimiste. Le festival a encore su générer une bonne ambiance et ce compte tenu de la différence d’âge des festivaliers entre le jeudi, ou il y avait une moyenne d’âge d’une vingtaine d’années et le vendredi et samedi ou la moyenne d’âge était plus proche de la quarantaine.

Le festival souffre toujours de la même faiblesse, l’éclairage de la scène pendant les Lives, ou, il me semple que les lighteux semblent plus à l’aise quand il n’y a qu’un seul musicien sur scène, ou quand nous avons eu le droit à un éclaire digne d’une seule bougie quand les chanteurs ou guitaristes sautaient, ce qui à pour but de compliquer sérieusement le travail des photographes.

Il faudra s’attendre à un changement majeur pour la 8 -ème édition, puisqu’il doit passer en semi couvert et avec plusieurs scènes, aux dires du président du festival Maxime Vignard, reste à savoir s’il changera ou non de dates, car début avril on est loin des grandes chaleurs, donc, affaire à suivre.

La brocante musicale a ajouté une touche unique à l’événement, permettant aux festivaliers de découvrir et d’acquérir des instruments et des accessoires, créant ainsi une atmosphère conviviale et enrichissante.

Francis Zégut, en tant qu’invité spécial de cette édition, a apporté son enthousiasme, contribuant à rendre le festival encore plus intéressant. Les concerts, qu’ils soient gratuits ou payants, ont tous été marqués par une énergie débordante et une passion commune pour la musique. En somme, le Festival La Corde Raide 7 a été une bonne édition, réunissant des artistes talentueux et des amateurs enthousiastes dans une ambiance chaleureuse et festive. Une semaine weekend qui restera gravée dans les esprits de tous ceux qui y ont participé.

Bob's Not Dead

Bob’s Not Dead a ouvert le bal avec ses textes réalistes, offrant une performance qui, bien que sympathique, s’apprécie mieux par petites doses. Musicalement, le one man band ne révolutionne pas le genre, mais sa sincérité et son énergie sur scène restent notables. Ses chansons, ancrées dans la réalité quotidienne, résonnent avec une certaine authenticité qui plaît au public. Cependant, le manque d’innovation musicale fait que leur performance, tout en étant agréable, ne sort pas vraiment des sentiers battus.

Les Sales Majestés

Les Sales Majestés, groupe punk bien connu, ont encore une fois prouvé leur maîtrise de la scène. Musicalement, ils restent fidèles à leurs débuts avec des sonorités brutes et des textes engagés. Bien que leur style n’innove pas particulièrement, chaque performance live se distingue par une énergie et une sincérité palpable, garantissant un spectacle toujours mémorable. Quiconque les a vus en concert peut attester de leur capacité à captiver et à enthousiasmer le public, indépendamment de la nouveauté de leurs morceaux.

Sidilarsen

Sidilarsen, groupe de rock/métal originaire de Toulouse, a su enflammer la scène lors du festival avec une performance électrisante. Leur énergie débordante et leur présence scénique captivante ont contribué à créer une atmosphère intense et immersive. Cependant, l’éclairage de la scène n’a pas rendu justice à leur prestation, rendant difficile la capture de ces moments pour les photographes et parfois même pour les spectateurs.

Leur son puissant, combinant des éléments de rock, de métal et d’électro, résonnait avec une force brute qui a su séduire le public. Les textes engagés et les riffs percutants ont trouvé un écho particulier chez les festivaliers, ajoutant une dimension supplémentaire à cette expérience live mémorable. Malgré les défis techniques, Sidilarsen a prouvé une fois de plus pourquoi ils sont considérés comme l’un des groupes incontournables de la scène rock/métal française.

Hyro the Hero

Hyro the Hero, est un groupe ou artiste américain, style musical pratiqué, en quelques mots : teen, metal, fusion, rock, hiphop.

Hyro the Hero, un artiste américain connu pour son style musical éclectique, allie avec brio des éléments de teen, metal, fusion, rock et hip-hop. Sa musique, mélanger le Rap, Hip-Hop, Metal, fusion et Rock en même temps n’est certainement pas une bonne idée, c’est très cacophonique, avec peu final très peu d’intérêts. De plus quand le chanteur commence à bouger, on a eu le droit à une scène ou seul l’éclairage ambiant était là, autrement dis on n’y voyait pas grand-chose.

Frank

Frank, derrière le patronyme Frank ne se cache pas un groupe empruntant le prénom d’un quelconque leader masculin.

C’est le mot Anglais : Frank, direct dans notre langue, qui illustre la musique du quartet emmené par 2lise Lounici. Le combo pratique un Blues Rock bien taillé, une soul musique sensuelle.

Johny Montreuil

Johny Montreuil, avec son look arborant un blouson rock et une moustache country. Les bottes fermement ancrées dans la terre des Murs à pêches, Johnny Montreuil chante une banlieue faite de débrouille et de musique, de cafés du coin et de rêves d’horizons lointains.

Musicalement proche de la country, ce n’est pas un mal, mais ce n’est pas extrêmement énergique.

Deportivo

Deportivo, groupe de rock originaire de Bois-d’Arcy, dans les Yvelines, musicalement assez proche de groupes comme Noir Désirs, louise Attaque, etc. La voix du chanteur me rappelle celle de Gaëtan Roussel, ce qui n’est pas une tare, néanmoins je trouve leur prestation scéniques et musicale très fade. Encore une fois je me l’accent sur l’éclairage de la scène pendant les Lives, ou dès qu’un musicien bouge ou saute, il n’y a pas ou peu d’éclairage, de même que l’absence de lumières frontale.

Madam

Madam, la dynamique de la soirée avait atteint son apogée avec la performance de Madam, un trio power rock originaire de Toulouse. Leur son apporte une touche fraîche et énergique. Les trois musiciennes démontraient un talent indéniable, leurs compositions évoquant les vieux morceaux de punk mâtinés d’une bonne dose de rock. Malgré une légère déception due à leur tendance à se cacher derrière leurs micros, leur prestation marquait une conclusion parfaite pour la soirée.

The Manky Melters

The Manky Melters, un groupe de folk-punk celtique mené par une chanteuse charismatique. Leur énergie débordante et leur passion pour la musique transparaissaient dans chaque note, captivant immédiatement le public. Les mélodies entraînantes et les rythmes dynamiques ont instauré une ambiance festive, offrant une ouverture parfaite pour cette dernière journée du festival.

Les Vrillés

Les Vrillés, un groupe énergique composé de huit musiciens bretons. Leur nom reflète parfaitement l’énergie débridée et la folie qu’ils apportent sur scène, créant une ambiance électrisante qui captive le public. Il se veut également comme une suite humoristique au nom précédent du groupe, The Terre-Neuve. Le groupe originaire de Lorient s’inscrit dans la mouvance rock celtique et se définit comme faisant du rock où il laisse la part belle à des instruments celtiques, tels que bombarde, cornemuse, Uilleann-pipes, biniou. Ses membres sont inspirés par la musique traditionnelle bretonne mais ils chantent en français, et invitent régulièrement d’autres artistes ou groupes, à les rejoindre sur scène ou en studio d’enregistrement. Côté disques, ils mettent beaucoup de soins à la conception de leurs CD, pour lesquels ils mènent une vraie recherche graphique et apportent une continuité visuelle tant sur les photos des couvertures que sur le dos.

Conclusion

Cette édition du festival a été marquée par une variété de groupes intéressants, bien que certains aient été moins convaincants. Hyro the Hero, notamment, a proposé un mélange musical si éclectique qu’il en devenait cacophonique.

Quant à l’avenir du festival en plein air prévu pour 2026, cela suscite des interrogations. Si les dates restent début mars, le froid risque de décourager les festivaliers. Une tenue en mai, juin ou plus tard serait préférable.

Le passage en semi-couvert pourrait également poser des défis en termes d’éclairage, avec un budget nécessairement différent de celui en salle. Il est à espérer que l’association organisatrice prenne ces aspects au sérieux. Affaire à suivre.