Live report : Mauges Pit Fest


Présentation générale du festival


Le Mauges Pit Fest est un petit festival sans prétention qui se déroule à Saint-Macaire-en-Mauges, entre Cholet et Clisson. La programmation, plutôt éclectique, propose un mélange de styles allant du rock au metal. L’événement prend place dans la salle Thomas Dupouet, un espace vaste et bien agencé, doté d’une bonne sonorisation. L’organisation est rigoureuse : chaque élément est bien à sa place et le merchandising des artistes est installé à l’extérieur de la zone de concert, juste à côté de l’entrée réservée aux festivaliers.

Arrivée et installation


L’ouverture de la salle était prévue à 19h30. Cependant, l’arrivée sur place s’est faite en retard, la traversée de Nantes ayant été compliquée par un périphérique saturé et des travaux sur la route de Poitiers, causant une heure et demie d’embouteillage. Pour le stationnement, n’ayant reçu aucune consigne concernant l’utilisation du parking, il était difficile de savoir si les photographes devaient se garer sur le parking festivalier ou ailleurs. Finalement, le choix s’est porté sur le parking artiste, situé à l’arrière de la scène, qui s’est révélé très spacieux et facile d’accès. Un remerciement particulier à la personne qui a accompagné jusqu’à l’entrée pour la pose du bracelet photographe, indispensable pour accéder au pit photo, ce qui a permis d’éviter un détour inutile.

Une fois sur place, les retrouvailles avec l’incontournable « Circle pit of photographie » ont eu lieu, suivies un peu plus tard par l’arrivée du roux de « Pix’Hell & Décibels ».

Organisation et communication


Il convient de noter un léger manque de communication de la part de l’organisation concernant les accès réservés aux médias. Aucun renseignement préalable n’ayant été fourni, il était difficile de savoir exactement à quels espaces les médias pouvaient accéder, surtout pour une première participation au festival.

Couverture du festival et imprévus


L’objectif initial était de couvrir les deux jours du festival. Cependant, des problèmes de santé ont contraint à renoncer à la seconde journée, ce qui s’est avéré d’autant plus regrettable qu’un incident survenu lors du passage du dernier groupe du vendredi, HIPSKOR, a eu de lourdes conséquences. Ce point sera abordé plus loin dans le récit.

Pour cette quatrième édition, l’organisation avait concocté une belle affiche, offrant de bonnes surprises musicales, mais aussi quelques déceptions, comme c’est souvent le cas dans tout festival, selon les goûts de chacun.

Déroulement de la soirée et impressions sur la programmation


L’organisation du Mauges Pit Fest donne véritablement l’impression d’avoir une solide expérience derrière elle. Malgré le fait qu’il ne s’agisse que de la quatrième édition, la gestion de l’événement s’est révélée exemplaire : tout était sous contrôle, sans débordement ni incident notable. La zone VIP/Presse s’est avérée particulièrement agréable, spacieuse et confortable, même si le nombre de personnes présentes y était limité. Un buffet à volonté était mis à disposition, à consommer, bien entendu, avec modération, tout comme les boissons également proposées sans restriction.

Le pit photo, quant à lui, offrait suffisamment d’espace pour travailler dans de bonnes conditions. Toutefois, l’éclairage durant certains concerts s’est montré très variable : il passait du blanc éclatant à une obscurité totale en une fraction de seconde, et de fréquentes bouffées de fumée venaient parfois perturber les appareils photo, compliquant la tâche des photographes.

Kod Zero


La soirée a débuté avec KOD ZERO, un groupe de rock composé de deux guitaristes, d’un batteur et d’un chanteur. Bien qu’ils aient déjà entamé leur prestation depuis une quinzaine de minutes à l’arrivée, leur musique évoquait par moments des groupes comme Mass Hysteria ou No One Is Innocent. Le résultat était plutôt plaisant et l’énergie dégagée sur scène contribuait à la qualité du spectacle

Toward The Throne

 

Le programme s’est poursuivi avec Toward The Throne, formation de Death Metal atmosphérique originaire du Grand Est. Sans prétention, ce groupe parvient à transmettre l’essence du Death Metal dans une version toutefois plus accessible et légère, ce qui n’était franchement pas désagréable.

Banane Metalik

 

Les emblématiques BANANE METALIK ont ensuite pris possession de la scène. Inutile de les présenter tant leur réputation les précède. À ce moment du festival, l’éclairage est devenu extrêmement changeant : il passait d’un éclairage satisfaisant à une obscurité totale en moins d’une seconde. N’ayant jamais eu l’occasion de les voir sur scène auparavant, leur prestation s’est révélée écoutable, bien qu’elle ne corresponde pas totalement aux préférences musicales personnelles. Cela n’a cependant pas empêché de passer un bon moment lors de leur concert

Kassoghta

 

En avant-dernière partie de soirée, le public a pu découvrir KASSOGHTA, groupe suisse de Death Metal progressif. Le Metal progressif suscite généralement une certaine méfiance, tant l’offre est variée et inégale. Malheureusement, KASSOGHTA n’a pas vraiment dérogé à cette règle. Néanmoins, la chanteuse a su se démarquer par la puissance et l’énergie de sa voix, apportant ainsi un véritable plus à la prestation.

 Hipscor et incident sur scène

 

Pour clore la soirée, les Rennais de HIPSKOR sont montés sur scène, proposant un mélange de Metalcore agrémenté d’influences techno et rap. Leur énergie délirante était manifeste, mais ce style ne faisant pas partie des préférences personnelles, l’intention était de ne pas assister à plus de dix minutes de leur concert.

Après vérification, j’ai constaté que l’objectif était faussé, mais, un peu plus tard, je constate après l’avoir remis en place, qu’il se déboite facilement. Donc le résultat est qu’il va falloir le réparer, le devis obtenu se monte à 500€, c’est emmerdant. Même si une attention particulière est portée à la protection du matériel, ce type d’incident, causé par un manque de discernement sur scène, peut entraîner des conséquences dommageables.

Le festival n’est en rien responsable des agissements du groupe, et aucun grief ne leur est adressé à ce sujet.

Le festival n’est en rien responsable des agissements du groupe, et aucun grief ne leur est adressé à ce sujet.

Réflexion sur l’incident et la responsabilité matérielle

 

Il convient de souligner que le comportement du groupe impliqué dans l’incident traduit un manque de discernement évident. Ce type d’attitude met en lumière une problématique souvent négligée : la responsabilité du matériel, qui incombe généralement aux photographes présents sur place. Investir dans l’équipement représente un coût substantiel et nécessite une vigilance constante pour préserver son intégrité.

Certes, il est probable que le groupe n’avait pas l’intention de causer un quelconque dommage. Toutefois, le geste effectué demeure inapproprié et porte atteinte à l’image du groupe. Une telle action, même si elle n’est pas préméditée, peut entraîner des conséquences significatives et nuit à la perception que l’on peut avoir de la formation concernée.

By Francksinathrash